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DETACHEMENT

Katia Meyer

Dernière mise à jour : 29 juin 2022

Une fois n'est pas coutume, ce post sera la reprise d'un texte magnifique de Jean-Yves Leloup sur le détachement. (voir le livre : Manque et plénitude de l'auteur).



Détachement


Le détachement n’est pas mépris ni indifférence mais liberté à l’égard de ce qu’on possède et qui nous possède, liberté à l’égard de ces « empreintes » inconscientes qui sont à la source de nos attachements.

Par le détachement nous pourrions ainsi sortir de notre « mère d’empreinte » et ne plus nous identifier à ce paquet de mémoires qui nous constitue comme individus, nous découvririons alors en nous l’inconnu que nous sommes à nous-mêmes, l’Être essentiel, non attaché à la matrice spatio-temporelle dans laquelle nous avons toujours vécu…


L’attachement est donc une des conditions d’un bon développement physiologique et psychique, le détachement indique un passage au-delà du monde de « l’espèce » vers le monde de l’Esprit ou de l’Être essentiel.


Le lâcher prise ou le détachement est ainsi plus qu’une simple attitude morale, il substitue à une attitude ego-centrée, une attitude theo-centrée, il implique une authentique metanoïa, ouverture de l’être créé à l’être incréé.


Dans la vie quotidienne le lâcher prise comme climat d’être passe par « l’acceptation de l’inacceptable »…Il ne s’agit pas de subir mais d’épouser ce qui est.

« S’adapter aux choses en les harmonisant, voilà la vertu, s’accommoder des choses en les épousant, voilà le Tao » disait encore Tchouang Tseu.


Le lâcher prise c’est donc aussi accepter ce qui est intolérable en nous-mêmes, notre ennemi intérieur, notre ombre…Nous ne sommes pas tels que nous devrions être, nous sommes tels que nous sommes et c’est à partir de cela que nous pouvons changer, évoluer.

Il y a des lieux de nous-mêmes qui n’existent pas tant que la douleur et l’amour n’y ont pas pénétré…



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